Sculpture(s) souple(s)
Sculpture(s) souple(s)
Virginie Mamet, historienne de l’art, explorera en deux temps, le champ de la « sculpture souple ». Le terme « souple » désignant ici la nature matérielle de l’œuvre mais également l’état d’esprit dans lequel elle s’inscrit.
Le travail de l'artiste Tapta (Maria Wierusz-Kowalski, 1926-1997), ayant dirigé l'atelier de Sculpture souple à La Cambre entre 1976 et 1990 sera largement abordé, dans toute la liberté et la dimension exploratoire qui caractérisent son travail.
A partir de la fin des années 1960, la sculpture abandonne partiellement ses aspirations érectiles pour se tourner vers des préoccupations liées à l’horizontalité, à la gravité, ainsi qu’au caractère intrinsèquement malléable et organique de certains matériaux. Le cadre dans lequel elle opère s’élargit : elle investit les domaines de l’environnement, la performance, la participation, la thérapie.
L’exploration de nouvelles matières (textiles, latex, caoutchouc, vinyle…), mais également de ces nouveaux terrains d’intervention, sera singulièrement engagée par les artistes femmes qui y décèlent des potentialités inédites d’expression. Une attention particulière sera accordée au rôle majeur de ces artistes ainsi qu’à la grande variété des sculptures “souples”.
Virginie Mamet est historienne de l’art, diplômée et agrégée de l’ULB. Depuis son mémoire sur Le rapport au corps dans les sculptures textiles souples de Tapta Wierusz-Kowalski, ses recherches portent principalement sur l’art textile. Attachée au service de Médiation culturelle des MrBAB, Virginie Mamet travaille également pour des institutions telles que l’ISELP, le WIELS, le Musée d’Ixelles,…
A l'initiative de l'atelier Design textile