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Fantasy Queer par Floryan Varennes

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« Ainsi, alors meme qu’il s’agit d’un genre intensement nostalgique, tourne vers le passe et souvent soupconne de s’y complaire, la fantasy accompagne les transformations du regard que nos societes portent sur le monde, et la facon dont elles relisent leur propre memoire. »
Anne Besson / Fantasy & Histoire(s), 2019

De Tolkien à Ursula Le Guin, de Witcher à Game of Thrones, de Fable aux Elder Scrolls, des Préraphaélites aux Symbolistes, de la littérature aux jeux vidéo en passant par plusieurs courants de peintures historiques, la fantasy inonde l'art et la culture au XXIe siècle. La fantasy la plus contemporaine exprime la nostalgie d’un passé enchanté. Nés en Angleterre sur fond de révolution industrielle et régnant aujourd’hui sur nos cultures artistiques et numériques, les mondes magiques n’en proposent pas moins une alternative critique à la modernité technologique, accompagnés de revendications écologiques et queers.

La conférence Fantasy Queer, reviendra sur plusieurs temps forts, en s'appuyant sur des ressources iconographiques, littéraires et vidéoludiques. De son essor à sa propagation partout en Europe, ce courant culturel entre sources mythiques et historiques se donne une nouvelle actualité.

A l'initiative de l'atelier Sculpture

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« Pour qui cultive-t-on son jardin ? » par Florence Naugrette

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Florence Naugrette, Professeur à Sorbonne Université, membre de l'Institut Universitaire de France, propose de poser cette question à la littérature. Elle cherchera la réponse notamment dans Les Misérables de Victor Hugo et dans Candide de Voltaire, en s'appuyant sur l'éthique du care et sur les réflexions de Robert Harrison dans Jardins. Une histoire buissonnière (Flammarion, 2022) dont elle est la traductrice.

© Astrid di Crollalanza

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« Pourquoi je n’aime pas la céramique ! » par Johan Creten

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Le titre de la conférence , bien que légèrement provocateur, exprime en réalité un profond désir pour une autre perspective, une vision alternative et un amour renouvelé pour la céramique, loin des sentiers battus.

Johan Creten est depuis longtemps reconnu comme un pionnier dans la réinvention de la céramique dans le monde de l’art contemporain, s’éloignant des limites et des préjugés d’un univers céramique autocentré. Son travail, à la fois engagé socialement et radicalement novateur, est désormais présent dans les collections prestigieuses du Centre Pompidou, du Musée d’Art Moderne, du Basque Museum, entre autres. Il reviendra sur son parcours loin du ghetto et répondra à des questions

La conférence est organisée dans le cadre de Ceramic Brussels

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Sculpture(s) souple(s)

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Virginie Mamet, historienne de l’art, explorera en deux temps, le champ de la « sculpture souple ». Le terme « souple » désignant ici la nature matérielle de l’œuvre mais également l’état d’esprit dans lequel elle s’inscrit.

Le travail de l'artiste Tapta (Maria Wierusz-Kowalski, 1926-1997), ayant dirigé l'atelier de Sculpture souple à La Cambre entre 1976 et 1990 sera largement abordé, dans toute la liberté et la dimension exploratoire qui caractérisent son travail.

A partir de la fin des années 1960, la sculpture abandonne partiellement ses aspirations érectiles pour se tourner vers des préoccupations liées à l’horizontalité, à la gravité, ainsi qu’au caractère intrinsèquement malléable et organique de certains matériaux. Le cadre dans lequel elle opère s’élargit : elle investit les domaines de l’environnement, la performance, la participation, la thérapie.

L’exploration de nouvelles matières (textiles, latex, caoutchouc, vinyle…), mais également de ces nouveaux terrains d’intervention, sera singulièrement engagée par les artistes femmes qui y décèlent des potentialités inédites d’expression. Une attention particulière sera accordée au rôle majeur de ces artistes ainsi qu’à la grande variété des sculptures “souples”.

Virginie Mamet est historienne de l’art, diplômée et agrégée de l’ULB. Depuis son mémoire sur Le rapport au corps dans les sculptures textiles souples de Tapta Wierusz-Kowalski, ses recherches portent principalement sur l’art textile. Attachée au service de Médiation culturelle des MrBAB, Virginie Mamet travaille également pour des institutions telles que l’ISELP, le WIELS, le Musée d’Ixelles,…

A l'initiative de l'atelier Design textile

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« Des corps écrits » par Agnès Geoffray et Vanessa Desclaux

ROSE PETROLEUSE

Abordant la conférence comme un espace polyphonique et performatif, Agnès Geoffray et Vanessa Desclaux partageront un projet de recherche et de création en cours à travers lequel elles explorent des figures de filles considérées comme « délinquantes » ou « déviantes » tout au long du XXème siècle, et jusqu’à aujourd’hui.

Travaillant à partir de leurs collectes dans différentes archives, elles arpentent des histoires de révoltes, de résistance et d’émancipation à travers des expériences vécues ou des récits de fiction. Elles se fraient un chemin dans la masse de l’histoire de l’éducation surveillée et de la justice des mineur.e.s et font surgir des images et des voix pour donner corps à ces filles rebelles, parfois violentes, rarement sujets de leur histoire.

Agnès GEOFFRAY

Artiste, Agnès Geoffray est passée par la Riksakademie puis la Villa Médicis. Elle a exposé au Centre Pompidou, Rencontres d’Arles, Jeu de Paume, Kunsthaus de Zurich, Musée de l’Elysée, Lausanne, etc., est représentée par la Galerie Maubert et publie aux éditions La Lettre volée, Bruxelles. A la croisée de l’écriture et de la photographie, son travail interroge la survivance des gestes et des postures.

Vanessa DESCLAUX

Critique d’art, curatrice (Tate Modern, Centre d’art de Noisy-le-Sec), enseignante (ENSA Dijon), la chercheure Vanessa Desclaux a mené une thèse sur l’impact du néolibéralisme sur la pratique de commissaire d’exposition dans le champ de l’art contemporain, proposant des formes de résistance à travers les notions de passivité et de fabulation.

sans titre, 2023 © Agnès Geoffray

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Rocío Boliver / La Congelada de Uva - Survivante de la censure

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Comment l'art performance bouleverse ton monde jusqu’à ce que tu réalises qu’il t'a permis de tenir debout

Rocío Boliver est une artiste de performance mexicaine qui crée de l’art corporel à propos du genre, de la sexualité, de la douleur et du plaisir. Icône culturelle underground au Mexique, Boliver a présenté son travail en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe et Asie, dans des lieux très divers : musées, raves, universités, galeries, rassemblements militants, festival national du sadomasochisme, programmes de télévision…

Dans le cadre du cours de performance et art du corps

En collaboration avec Perfocilline et Octopus Art Center

Rocío Boliver performera dans le cadre de « Perfocilinne 023 », le 27 octobre à 18h30, à l'Octopus Art Center. https://www.octopus-heart.center/

Avec la participation de Ron Athey, Ignacio Galilea, Leticia Izquierdo, Amelia Jones, Dominic Johnson, Lois Keidan, Antoine Pickels et Sheree Rose.

Plus d'information sur : https://www.boliverrocio.com

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Cambre-Cambre : Les années Stynen

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Né à Anvers en 1899, Léon Stynen est une figure du mouvement moderniste dans l’architecture belge de la première moitié du 20e siècle. Avec une carrière s’étendant sur plus de quatre décennies, il a laissé une marque indélébile sur le paysage urbain belge, concevant tout, des bâtiments emblématiques au mobilier et même aux productions théâtrales.

Cette table ronde est organisée à l’occasion de la parution du livre « LÉON STYNEN ARCHITECTE », dirigé par Tania Wolski et Luc Vincent et édité par Snoeck.

Cet ouvrage, réalisé en collaboration avec la famille de Léon Stynen, est axé sur sa longue carrière d'architecte, mais également sur ses créations design. Cet aspect moins connu de la pratique de Stynen mérite qu’on s’y attarde. Souvent révolutionnaires, ses projets ont lancé une tendance encore perceptible aujourd’hui.

Les deux casinos de Knokke et d'Ostende, les pavillons de l'Expo 38 à New York et de l'Expo 58 à Bruxelles, le bâtiment BP à Anvers, le centre artistique deSingel à Anvers, des maisons individuelles, des projets pour des bateaux de croisière, des cinémas et des meubles qui sont encore en circulation aujourd'hui sont autant d'exemples d'un ensemble d'œuvres qui constituent des symboles durables d'une avant-garde qui a passé l'épreuve du temps.

Ce livre met en lumière la polyvalence et l'influence profonde de Stynen. Celui qui a dirigé La Cambre de 1950 à 1964 a également travaillé avec Le Corbusier, Camille Huysmans, Henry Van de Velde, Renaat Braem, René Guiette, Victor Bourgeois, Paul Delvaux, le CIAM, et bien d'autres encore.

Cette table ronde sera organisée en présence des deux éditeurs de l’ouvrage, Tania Wolski et Luc Vincent, ainsi que de Marc Dubois et Pablo Lhoas, auteurs de chapitres. Maurizio Cohen et Kevin Saladé complèteront le panel d’intervenant.e.s pour évoquer la personnalité et l’œuvre de Léon Stynen.

Inscription : https://forms.gle/y9htNFHZuuS7U6E38

© DR

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Chaire à vif 2023 – Discussion avec Olivier Bastin

Visuel de l'album Icons: Philip Glass, John Adams, and John Corigliano

La Cambre s’interroge sur son futur campus, rassemblant toutes ses activités sur le site de l’Abbaye. Quelle identité l’institution veut-elle se définir ? (Quoi ?) Comment le regard des artistes nourrit-il le projet du vivant ? (Avec qui ?) Comment le projet architectural sera-t-il l’occasion de faire état de pratiques d’articulation et de réparation ? (Comment ?)

Chaire à vif 2023 vous invite à partager ces questions avec Olivier Bastin. Architecte, fondateur de L’Escaut, il fut le premier bouwmeester-maître architecte (bMa) de la Région de Bruxelles-capitale. Pour la dernière discussion de cycle de rencontres, il répondra à la question Comment ?

Inscription obligatoire

Olivier Bastin
Fondateur de L'Escaut Architectures en 1989, Olivier Bastin est architecte et scénographe. Après avoir enseigné dans plusieurs facultés d'architecture, de scénographie et d'arts plastiques (1994-2009), il a inauguré le rôle d'architecte maître Bouwmeester de la Région bruxelloise de 2009 à 2014. Il est aujourd'hui membre de l'Académie royale des Arts et des Lettres et président de la Fédération des Architectes de Belgique, du Théâtre le Rideau de Bruxelles et de l’Asbl Europan Belgium. L'Escaut Architectures développe des projets de théâtre, de paysage et de logements, et accueille des résidences d'artistes.

CHAIRE À VIF est une chaire ouverte au sein de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre, matérialisée par un cycle de conférences au long de l’année académique. La chaire est proposée chaque année à une personnalité européenne qui se distingue sur le plan artistique, académique, sociétal ou scientifique.

© Visuel de l'album Icons: Philip Glass, John Adams, and John Corigliano, novembre 2022

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Whips, Ships, Tusks, Scars, and Vines: Art Nouveau, Congo and Belgium, Then and Now

Henry Van de  Velde, Otlet House 1894 Hall

Lecture and Discussion by Debora Silverman, Distinguished Professor of History and Art History, University of California, Los Angeles, with guests to be confirmed

This lecture rediscovers the explosion of creativity in fin-de-siècle Belgium, when artistic innovation, political radicalism, and imperial enthrallment shaped the avant-garde. Drawn from a forthcoming book, the lecture identifies Belgian Art Nouveau—known as “coup de fouet” or “whiplash style”—as a specifically Congo nature style, composed of Congo raw materials and inspired by Congo motifs. Design objects and texts by Henry Van de Velde and architectural works by Victor Horta will be featured in the presentation. These historical expressions of what can be called “imperial modernism” raise broader questions of the relationship between art and violence, the social context of visual form, and the force field of conscious and unconscious patterns that shape creative consciousness.

An initiative by Printmaking department in collaboration with KANAL-Centre Pompidou and CIVA.

Debora Silverman
Debora Silverman is Distinguished Professor of History and Art History at the University of California, Los Angeles. She teaches and has written widely on the visual arts, politics, and the emergence of the irrational in fin-de-siècle Europe, on Van Gogh, Gauguin, Gallé, Rodin, Ensor, and Klimt, as well as critical studies of art, colonialism, the Tervuren Royal Museum for Central Africa, and legacies of violence in the contemporary world. Her books include Selling Culture; Art Nouveau in Fin-de-Siècle France; and Van Gogh and Gauguin. Her forthcoming book is called Art of Darkness.

The following viewing and readings are recommended for this lecture and discussion:

  • Sikitiko, the Kings Hand” (video, 9 minutes)

  • “Diasporas of Art: History, The Tervuren Royal Museum for Central Africa, and the Politics of Memory in Belgium, 1885-2014,” The Journal of Modern History (87:3), September, 2015: 615-667.

  • “Art Nouveau, Art of Darkness: African Lineages of Belgian Modernism,” Part I,” West 86 th , The Bard Graduate Center: Decorative Arts, Design History and Material Culture, * vol. 18, no. 2, Fall 2011, pp. 139-181.

  • Congo is ook een Amerikaans schandaal

  • “Marketing Thanatos: The Horror of Damien Hirst,” American Imago, vol. 68, no. 3, Fall 2011, pp. 391-424.

On the same thematic, you can discover the exhibition "Style Congo. Heritage & Heresy" in CIVA until Sunday, September 3, 2023. The exhibition explores the politics of cultural representation and appropriation through contemporary artistic and architectural interventions as well as historic documents and materials from CIVA's Collections.

© Henry Van de Velde, Bookbinding for Edmond Van Eetvelde, 1897 (collection La Cambre)

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Chaire à vif – Olivier Bastin en discussion avec Adèle Gratacos

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La Cambre s’interroge sur son futur campus, rassemblant toutes ses activités sur le site de l’Abbaye. Quelle identité l’institution veut-elle se définir ? (Quoi ?) Comment le regard des artistes nourrit-il le projet du vivant ? (Avec qui ?) Comment le projet architectural sera-t-il l’occasion de faire état de pratiques d’articulation et de réparation ? (Comment ?)

Chaire à vif 2023 vous invite à partager ces questions avec Olivier Bastin. Architecte, fondateur de L’Escaut, il fut le premier bouwmeester-maître architecte (bMa) de la Région de Bruxelles-capitale. Pour la deuxième conférence, "Avec qui?", il recevra Adèle Gratacos.

Inscription obligatoire

Adèle Gratacos
Artiste française née en 1993, Adèle Gratacos vit et travaille à Bruxelles. Formée à l’ENSAV La Cambre, département sculpture et vidéo, elle élabore un manifeste « Pour une architecture de l’Inconsolable », comme une thèse d’architecture. Ce travail au long parcours prend sa source dans une construction nommée « Hôtel Minotaure », ayant pour vocation de recevoir des êtres en crise et de les inviter à vivre cet état comme une chance. Cette étude sur l’hospitalité absolue, questionne la place des crises dans le fil de nos vies ainsi que leur accueil dans la structure de nos villes. Si elle travaille essentiellement à partir de matières mouvantes/performatives pour explorer les fragilités de l’intimité, Adèle Gratacos a placé l’édition au cœur de sa démarche artistique. Son travail a été exposé dans des musées au Japon et en France, et a été nommé pour plusieurs prix tels que FOAM Talent et Paul Huf Award (Pays-Bas, 2021). Elle a remporté le Prix de la Vocation pour les arts visuels en 2021 (Belgique) pour ses recherches en cours. Ces dernières investigations ouvre ses pratiques artistiques à des champs inattendus tels que des conférences et des projets d’architectures.

Olivier Bastin
Fondateur de L'Escaut Architectures en 1989, Olivier Bastin est architecte et scénographe. Après avoir enseigné dans plusieurs facultés d'architecture, de scénographie et d'arts plastiques (1994-2009), il a inauguré le rôle d'architecte maître Bouwmeester de la Région bruxelloise de 2009 à 2014. Il est aujourd'hui membre de l'Académie royale des Arts et des Lettres et président de la Fédération des Architectes de Belgique, du Théâtre le Rideau de Bruxelles et de l’Asbl Europan Belgium. L'Escaut Architectures développe des projets de théâtre, de paysage et de logements, et accueille des résidences d'artistes.

CHAIRE À VIF est une chaire ouverte au sein de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre, matérialisée par un cycle de conférences au long de l’année académique. La chaire est proposée chaque année à une personnalité européenne qui se distingue sur le plan artistique, académique, sociétal ou scientifique.

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Henry van de Velde : autobiographie critique d’un protagoniste du Mouvement moderne - Anne Van Loo

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La conférence "Henry van de Velde : autobiographie critique d’un protagoniste du Mouvement moderne" est organisée à l’occasion de la publication du 3e volet des mémoires de Henry van de Velde : « Récit de ma vie, 1917-1957 » (éd. Brepols, 2023).

Malgré une carrière internationale prolifique comme peintre, architecte, designer, pédagogue et théoricien, Henry van de Velde ne put mener à bien de nombreux projets sur lesquels il fondait de grands espoirs pour sa notoriété : le mausolée Nietzsche à Weimar, le théâtre des Champs-Elysées à Paris, l’urbanisation de la Rive gauche à Anvers, etc.

Pour compenser ce destin contraire et témoigner de l’emprise incontestable qu’il exerca sur l’Art nouveau puis sur le Mouvement moderne, il entreprit la rédaction de « ses mémoires » à des moments où l’Histoire infléchissait sa carrière : durant les deux guerres mondiales à Weimar et à Bruxelles, puis, à partir de 1947, en Suisse où il finit ses jours grâce à l’aide d’un cercle d’amis.

Le contexte de la rédaction de cette autobiographie était propice à l’amertume, voire au règlement de compte. En fait, il favorisa surtout la multiplication des versions, les remises à jour redondantes et parfois contradictoires de la part de cet Européen avant la lettre, qui connaissait ses limites en matière d’écriture et ne parvint pas à finaliser complètement son entreprise. L’édition critique de ses manuscrits s’en trouva complexifiée d’autant.

Cependant, c’est un témoignage de première main que van de Velde nous livre sur la genèse de la modernité à travers un récit vivant et une description très imagée des milieux artistiques et intellectuels d’avant-garde qu’il fréquenta sa vie durant.

Inscription obligatoire

Anne Van Loo

Architecte et urbaniste, docteure en architecture, spécialiste du Mouvement moderne. Secrétaire permanente de la Commission royale des Monuments et des sites de la Région de Bruxelles-capitale (1993-2016). Directrice éditoriale du Dictionnaire de l’Architecture en Belgique de 1830 jusqu’à nos jours (Fonds Mercator, 2003). Ses recherches portent principalement sur l’architecte et designer Henry van de Velde auquel elle consacre plusieurs écrits. Contribue par ses travaux à la restauration de plusieurs de ses maisons et, à partir de la fin des années 1980, établit l’édition critique de ses mémoires en trois volumes dans leur langue originale, le français. Depuis 2004, membre fondateur et présidente du comité scientifique du Fonds Henry van de Velde (ENSAV-La Cambre).

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Sara De Bondt

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MEETING POINT #26

Off the Grid, Histories of Belgian graphic design

La graphiste Sara de Bondt dans le cadre du module interdisiciplinaire ‘rencontres d’archives’ présentera sa recherche sur l’histoire du design graphique en Belgique, tout particulièrement des années 60 et 70, et son importance dans un contexte international.

Le livre Off the Grid, publié en 2022 par Occasional Papers, édité par Sara de Bondt, offre un panorama collaboratif de l’histoire du design graphique belge à partir d’une multiplicité de perspectives. Il regroupe des essais sur le dessin de caractères, la colonisation, et les rapports professionnels, entre d’autres sujets. Les contributions sont écrites par des historien.ne.s, des designers, des enseignant.e.s et également des témoignages de première main. Le livre est accompagné de nombreuses illustrations non-publiées: posters, signalisations, typographie, livres, logos, et images d’archives.

Sara De Bondt a commissionnée l’exposition Off the Grid, Le graphisme belge des années 1960 et 1970 au Design Museum Gent en 2019, présentant une large sélection d’imprimés, logos, livres, affiches, dont la plupart n’avaient jamais été exposé auparavant, par des designers tel que Paul Ibou, Corneille Hannoset, Boudewijn Delaere, Sofie Alouf, Rob Buytaert, Herman Lampaert, et Jeanine Behaeghel. Sara De Bondt répond à partir de sa propre pratique et étudie comment nous pouvons mieux comprendre les aspects contemporains du design graphique dans une perspective historique.

Sara De Bondt est une designer graphique qui publie, recherche et enseigne. Son travail est typographique et motivé par le contenu. Elle travaille souvent avec des artistes, récemment avec Benedict Drew, Rosalind Nashashibi, et Jessica Stockholder.

Depuis 2008, Sara De Bondt a co-fondé la maison d’édition à but non-lucratif d’art et de design Occasional Papers. Elle a été commissaire de plusieurs expositions, la plus récente étant Off the Grid au Design Museum Gent en 2019.

Depuis 2017, elle est membre de l’Alliance Graphique Internationale. Elle intervient également à des conférences sur le design à travers le monde. Sara De Bondt a enseigné dans de nombreuses écoles d’art, notamment au Central Saint Martins et au Royal College of Art London, et est actuellement conférencière au KASK School of Arts à Gand, où elle termine ses études de doctorat.

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Comment créer une culture de studio ? par Thierry Brunfaut

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MEETING POINT #27
Conférence proposée par l'atelier de Communication visuelle et graphique

Thierry Brunfaut est graphiste, il a donc appris le graphisme. Thierry est également entrepreneur. Cependant, il ne connaissait rien à la gestion du personnel ou aux ressources humaines. Donc, avec ses partenaires, il a fait TOUTES les erreurs imaginables que l'on peut faire lorsqu’on dirige une entreprise créative. Jusqu'au jour où ils ont décidé de repenser Base, leur propre entreprise.
Thierry partagera ce parcours avec les équipes de Base, comment ils ont changé et mis en place de nouveaux processus et rituels tout en maintenant une inspiration personnelle et une créativité dans leurs quatre studios à Bruxelles, New York, Genève et Melbourne. En outre, il nous donnera également un ou deux conseils simples mais efficaces ...

Thierry Brunfaut est directeur créatif et l'un des partenaires fondateurs de Base Design, le réseau international de studios de branding basé à Bruxelles, New York, Genève, et Melbourne. Il est l'auteur de la célèbre série d'affiches 5 minutes, professeur, et intervient régulièrement dans des conférences sur le design et la stratégie de marque dans le monde entier. Thierry ressemble de façon frappante et apparemment contradictoire à Moby et à Kermit la grenouille.

Instagram & Twitter
@thierrybrunfaut
@base_design

Base Design est un réseau international de studios qui crée des marques ayant un impact culturel.
Fondée au début des années 90, l'entreprise n'a cessé d'évoluer au fil des ans. Aujourd'hui, elle est dirigée par des partenaires issus des quatre studios. Parmi ses clients figurent Apple, le New York Times, l'Institut Français de la Mode, la Fondation Cartier, Studio Brussel, MoMA, le Bob Dylan Center, la Galerie Dior, l'Opéra de La Monnaie, l'IFAW, The Prince Estate, Orior, Bozar, NY Mets, Caran d'Ache, Caudalie, le Terminal 4 de JFK, et bien d'autres encore.

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Brenda Bikoko

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MEETING POINT #24

Performance art at the intersections with identity

After precising concepts of performance art, intersectionality, and identity, Brenda Bikoko will look at four different “cases” where these concepts are at work: the works of Adrian Piper; “Arctic Hysteria” by Pia Arke; performances about violence on women in Latin America; and finally Black Performance in Contemporary Art.

Brenda Bikoko is a PhD student at the VUB. She investigates the re-appropriation of the colonial photographic archive in contemporary art with an intersectional approach. The artists she focuses on are women who are connected to Europe in one way or another. She is involved in ‘Troubled Archives’, a collective of artists and researchers who critically engages with – colonial – archiving practises, including in relation to contemporary surveillance techniques such as facial recognition software. For them, it is important to find a place of dignity from which to confront the violence and indifference towards photographs in colonial archives. In the framework of “Performing Identity. Performance Art Facing Contemporary Societal Challenges”, an Erasmus+ partnership cooperation project supported by the European Union.

Performing Identity is a nomadic programme of learning and practice in Performance Art taking place over two academic years (22-23 and 23-24). 4 Art schools/universities are project partners : ENSAV - La Cambre and ESA Le 75 in Brussels (BE), UAP in Poznan (PL), Burren College of Art in the West of Ireland (IE), and three festivals : Verão Azul in Lagos (PT), New Performance Turku in Turku (FI) and (Pas si) Fragile ! in Brussels (BE).

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Faussaires illustres

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L'AEROA (Association des Étudiants en Restauration d'Œuvres d'Art de la Cambre) a le plaisir de vous convier le mercredi 17 mars à 19 h à sa prochaine conférence intitulée "Faussaires illustres". Cette conférence sera présentée par Harry Bellet, écrivain et journaliste au journal Le Monde, et fera écho à son livre "Faussaires illustres", paru en 2018 chez Actes Sud. De Han Van Meegeren à Wolfgang Beltracchi en passant par Fernand Legros, Harry Bellet nous racontera l'histoire de huit faussaires célèbres, chacun à l'origine d'une invention novatrice dans le domaine du faux.

La conférence sera introduite par Claude Katz, avocat spécialisé en droits d'auteur, qui apportera quelques notions juridiques essentielles pour comprendre les limites et les différences entre les différents termes liés au faux dans l'art (faux, copie, contrefaçon,...). La présentation sera également suivie d'une séance de questions-réponses.

Celle-ci sera organisée en visioconférence afin de respecter les mesures de prévention contre le Covid-19. L'inscription à la conférence est au prix de 4 €, et 2 € pour les étudiants.

Si vous souhaitez y assister, nous vous invitons à vous inscrire dès maintenant par mail à aeroa@lacambre.be. Si vous êtes étudiant, merci de nous contacter via l'adresse mail de votre établissement, ou de nous transmettre une photo de votre carte d'étudiant. Toutes les modalités concernant le paiement et l'accès à la conférence vous seront communiquées après inscription.

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Pierre-Michel Menger

Pierre-Michel-Menger-n&b-1©Emmanuelle-Marchadour--web

Le talent en débat

Conférence organisée en collaboration avec le Master en Gestion culturelle de l’ULB

Le talent est une notion malaisée à définir. D’abord employé comme un argument révolutionnaire d’émancipation individuelle, à la fin du XVIIIe siècle, pour promouvoir l’égalité des chances d’accès à toutes les carrières, le talent devint la signature de la méritocratie républicaine, et n’a pas cessé d’être l’enjeu de controverses sur les justes inégalités. Il est aujourd’hui la monnaie universelle de cotation des personnes et de la réussite dans les activités non routinières. Il veut aussi désigner chaque individu dans la singularité de ses capacités. Mais sa définition est instable et controversée. Est-ce le nom donné aux différences de capacité nées des interactions complexes entre la signature génétique des individus et la force de l’éducation? Un mythe qui masque le pouvoir de la motivation et de l’effort? Le levier d’une nouvelle technologie sociale et économique de mise en compétition des individus? Un moyen classique de concentrer l’attention sur une élite? Le passeport de la circulation mondiale des travailleurs très qualifiés? Des réponses théoriques et empiriques sont apportées par la sociologie, l’économie, le droit et l’histoire. Les domaines explorés sont ceux dans lesquels la recherche et la mesure du talent sont aussi obsessionnels que tâtonnants: les arts, les sciences, les sports, les carrières salariales et entrepreneuriales, l’innovation technologique et numérique.

Pierre-Michel Menger est Professeur au Collège de France, Directeur d’études à l’EHESS/École des hautes études en sciences sociales à Paris, et Directeur de la Revue française de Sociologie. Il est l’auteur, notamment, des ouvrages Le travail créateur. S'accomplir dans l'incertain (2009) et Portrait de l’artiste en travailleur. Métamorphoses du capitalisme (2003). Il a dirigé l’ouvrage Le Talent en débat paru aux PUF/Presses universitaires de France (2018).

Mardi 10 mars 2020 à 18h30, Grande conférence de Pierre-Michel Menger à l’ULB. Événement qui va de pair avec celui-ci.

©Emmanuelle Marchadour

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Yanick Lahens - conversation avec Nathalie Skowronek

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L'Association des Amis de La Cambre (ENSAV),
L'ENSAV La Cambre,
Le Ministère de la Culture et de la Communication de la République d'Haïti,

ont l'honneur et le plaisir d'accueillir Yanick Lahens, écrivaine, lauréate du prix Femina 2014, professeure au Collège de France à la chaire des Mondes francophones, pour une conversation avec Nathalie Skowronek, écrivaine, collaboratrice éditoriale et professeure à l'Atelier des Ecritures contemporaines à La Cambre.

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Sophie Berrebi

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Gestes d’archive. Archives de gestes.

En collaboration avec le Mac’s dans le cadre de l’exposition L’archive des ombres de Fiona Tan

Comment archiver les gestes, quel est le geste qui organise et décide de l’archive ? À travers ces deux questions, posées comme en miroir l’une de l'autre, Sophie Berrebi poursuit une réflexion sur le document et l’archive entamée dans le livre The Shape of Evidence. Contemporary Art and the Document (Amsterdam, 2016). La manière dont Fiona Tan, filme les corps et s’attache aux gestes, dont elle présente et représente l’archive dans ses installations, films et textes est un prisme dans lequel la question du corps dans l’archive, celle des protocoles d’archivages et la mémoire de l’éphémère se diffractent et se réfléchissent.

Sophie Berrebi (PhD du Courtauld Institute of Art, Université de Londres, 2003), est une écrivaine et universitaire née à Paris. Auteure de The Shape of Evidence, Contemporary art and the document, (Amsterdam, 2015), Dubuffet and the City: People, Place and Urban Space (Zürich, 2018), elle est également l’éditrice de Hubert Damisch, Jean Dubuffet, Textes et Correspondances, 1961-2001 (Paris, 2016). Elle a publié de nombreux articles d'histoire de l'art et critiques d'art contemporain. Elle enseigne à l'Université d'Amsterdam et est curatrice d’expositions. Elle a reçu des bourses des institutions suivantes : Getty Research institute, Terra Foundation for the Arts, Netherlands Institute of Advanced Studies (Amsterdam), Research Center for Material Culture (Amsterdam).

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François Frimat

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Les nouveaux chantiers de la danse contemporaine.

Les créations récentes en danse contemporaine, après deux décennies d’une histoire faite de crises et de mise en chantier de l’identité du médium danse, ouvrent ces dernières années à nouveaux frais plusieurs questions concernant sa propre histoire, son rapport au documentaire, le statut accordé au corps dans les processus créatifs, les modalités de la participation des publics. Cette évolution est également solidaire d’une remise en question des modèles de production. Cette conférence essaye de dresser un état de lieux qui, au-delà d’une simple description, propose d’articuler quelques interrogations philosophiques et esthétiques concernant l’actualité des pratiques chorégraphiques.

Cette conférence inaugurera le premier module Dramaturgie, esthétique, corps, politique de la formation continue Danse et pratiques chorégraphiques.

En partenariat avec Charleroi Danse, l’INSAS/Institut Supérieur des Arts du Spectacle, le Conservatoire Royal de Bruxelles et l'UO / Université ouverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en collaboration avec la filière en Arts du spectacle de la Faculté de Lettres, Traduction et Communication de l’Université Libre de Bruxelles.

François Frimat est philosophe, enseigne la philosophie de l’art à l’université de Lille et à Sciences-Po Lille. Il est également président du festival Latitudes Contemporaines (eurométropole lilloise). Il a notamment publié Qu’est-ce que la danse contemporaine ? Politiques de l’hybride aux PUF en 2011.

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